jeudi 11 août 2011

La Révolution de la solution-énergie



Kerry Cassidy (KC) : Bonjour, je suis Kerry Cassidy de Project Camelot et nous sommes ici avec le Dr. Brian O'Leary. C'est un conférencier, un scientifique, un ex-astronaute, et nous sommes très heureux d'être avec lui aujourd'hui, dans la très belle République équatorienne, à Montesueños, qui est pour vous une retraite, je crois. Nous aimerions commencer par vos antécédents.







Dr. Brian O'Leary (BO'L) : Oui. Je crains qu'à mon grand âge de 69 ans, mon expérience  paraisse plutôt éclectique et il est assez difficile de me coller une étiquette précise sur le dos, vous savez, Qui est donc ce type ?
Mais tout a commencé quand j'étais petit garçon et que je voulais aller dans l'espace. Je voulais aller sur la Lune, je voulais aller sur Mars, et il n'existait pas de programme spatial à l'époque. Ensuite, non sans ironie, j'ai participé au programme Apollo, douze ans après que j'ai voulu aller dans l'espace quand personne ne croyait qu'une telle chose existerait un jour.
C'était dans la fin des années 40, début des années 50. Mais quand Spoutnik fut lancé, le monde entier a changé. C'est à cette époque aussi qu'il commençait à y avoir une plus grande conscience des phénomènes OVNI et paranormaux.
Et donc ce qui s'est passé pour moi, c'est que j'ai poursuivi une voie qui était une carrière très ambitieuse et que j’ai en fait menée à bien, puisque je suis devenu astronaute après avoir obtenu mon doctorat en astronomie à Berkeley.






Ensuite j'ai participé à l'exploration planétaire dans le cadre de certains des programmes Mariner, j'ai enseigné avec Carl Sagan à l'université de Cornell et j'ai fait de la recherche en planétologie.

Puis je suis allé à Washington où je suis devenu conseiller de plusieurs leaders politiques et candidats à la présidence.
A bien des égards j'étais une sorte de « vagabond universitaire ». Même si je réussissais bien, je passais d'université en université, et je crois que cela m’a aidé à préparer la deuxième partie de ma vie, qui fut vraiment différente de la première.
La première partie fut plus traditionnelle, j'étais plutôt un physicien bien au courant des questions énergétiques et environnementales, ayant conseillé le Congrès et enseigné sur le sujet.
J'étais également au courant des sciences de l'atmosphère et de certaines choses qui attendaient la Terre et sont maintenant bien connues comme le réchauffement de la planète, les changements climatiques, et plusieurs autres catastrophes causées par l’Homme qui se produisent aujourd'hui sur Terre.
Donc en un sens, ma formation universitaire traditionnelle fut un bon bagage, une bonne préparation à l'étude des décisions en matière d'énergie : Quels types de choix avons-nous vraiment dans cette crise énergétique ? Mais aussi : Dans quelle mesure les humains interfèrent-ils avec la Terre ?
J'en viens à la seconde partie de ma vie, pour l'appeler comme ça. Quand je travaillais au département de physique à Princeton en 1979, j'ai commencé à avoir des expériences inhabituelles – des expériences de vision à distance, une expérience de mort imminente, et plusieurs expériences de guérison, ... qui ont ouvert la Boîte de Pandore.






J’appartenais à l’époque au département de physique de Princeton, et mes collègues – la plupart des Lauréats du prix Nobel, tous des hommes – pensaient que j'étais fou de m'intéresser au phénomène paranormal.

Puis plus tard, je me suis intéressé au phénomène OVNI. J'ai amené plusieurs groupes scientifiques à se rassembler pour tenter de révéler les recherches alors en cours.
Et c'est vers cette époque que j'ai commencé à entrer en contact avec tous les « Projets Secrets », pas de l'intérieur mais de l'extérieur : je scrutais et voyais ce qui se passait, et qu’il existait un camouflage à grande échelle.
Une chose en amenant une autre, après avoir quitté Princeton j'ai passé un certain nombre d'années – on arrive maintenant aux années 80 – à explorer différentes choses comme le « Visage » sur Mars, le black-out de la NASA à ce sujet, et à approfondir mes recherches sur le phénomène OVNI.
J'ai publié plusieurs livres, principalement une trilogie, dans lesquels je passe en revue le nec plus ultra des « nouvelles sciences », c'est-à-dire les sciences hors du cadre de la pensée occidentale.
Donc on a, par exemple... Dans ce livre [Exploring Inner and Outer Space –  L’Exploration de l'espace intérieur et extérieur] je parle des recherches de pointe en ufologie, mais aussi de la conscience, de l'interaction esprit-matière, du fait qu'explorer l'espace extérieur et l'espace intérieur peut mener à toutes sortes de nouveaux paradigmes de la réalité.
Ensuite, dans The Second Coming of Science (Le second avènement de la science), ce livre-ci, j'ai procédé à des recherches très rigoureuses qui reproduisaient les travaux de nombreux pionniers de la nouvelle science – des gens comme Marcel Vogel, j'allais rendre visite à différents faiseurs de miracles, comme Sai Baba que j'ai vu matérialiser des objets, je suis allé partout dans le monde. Je suis allé au Brésil rencontrer Thomaz Green Morton, un médium très doué.
Puis j'ai commencé à m'intéresser plus à l'environnement. J'ai alors publié Miracle in the Void (Miracle dans le Vide) qui était un regard photo-journalistique sur certains des meilleurs et des plus brillants chercheurs en énergie libre du monde – Inde, Japon, et ainsi de suite.
J'ai commencé à me rendre compte qu'on pouvait résoudre notre problème d'énergie très rapidement si seulement on épousait ces technologies. Cependant, elles ont été supprimées, et parfois violemment.
Miracle in the Void était en fait une collaboration avec ma femme Meredith, une artiste, qui peignait son chef-d'œuvre, La dernière Cène de Gaia, pendant que je rédigeais ce livre…
Et ce que j'ai découvert, c'est que les changements de paradigmes sont plus un phénomène socio-politique qu'une question de technologie, qu'ils dépassent de loin les histoires de chercheurs indépendants produisant des innovations qui sont ensuite supprimées.
Il est plutôt question de créer des structures entièrement nouvelles qui ne sont pas soutenues par la culture dominante.
De fait, ce qu'il se passe maintenant sur la planète est que nous portons le deuil de la Terre Mère. Et même si c'est un processus subconscient, ce qui se passe c'est que, selon les travaux d'Elisabeth Kübler-Ross, nous traversons différentes phases du deuil en pleurant la perte de notre planète-mère.
Donc Meredith et moi sommes devenus des environnementalistes passionnés. Ce que j'ai entrepris de faire à ce moment-là – on est au milieu des années 90 – fut d'examiner quels effets psychologiques se manifestent en chacun de nous à mesure que nous commençons d'épouser le nouveau paradigme.
Meredith et moi avons collaboré là-dessus, et ce que nous avons pu identifier –- en prenant appui sur le travail d'Elisabeth Kübler-Ross dans Les derniers instants de la vie -– c'est que nous portons tous le deuil de la Terre Mère. Par tous, je veux dire ceux d'entre nous qui sont sensibles et informés des problèmes qui sont en cours sur la planète.
Ce que Meredith et moi avons compris, c'est que beaucoup d'entre nous – la plupart – sont en déni quant à la sévérité des problèmes tels que les changements climatiques, tels que la possibilité d'une guerre nucléaire, la guerre en Irak, et ainsi de suite. Toutes ces choses vont à contre-sens de ce que nous devrions vraiment faire, à savoir développer les énergies propres, s'assurer que nous avons de l'eau propre, avoir un système de justice international, dépendre toujours plus des ressources et des règles locales, et...
Mais quoi qu'il en soit, la plupart des gens sont en déni de tout, y compris du phénomène OVNI et de l'énergie libre, qui sont deux de mes sujets préférés et qui, pour moi, sont très libres.
Mais donc on passe du déni à la colère : La vérité te libèrera, mais d'abord elle te mettra en rogne.
Puis on en vient aux négociations: Comment peut-on faire tenir le nouveau dans le cadre de l'ancien ?
Beaucoup de gens ont été stimulés par les propos de Barack Obama sur le besoin de changement. Eh bien, le genre de changement qu'il mettrait en place sont ce que j'appelle des changements progressifs, de toutes petites choses.
Et pendant ce temps-là, les progressistes qui tentent de le mordre aux talons disent : Nous avons besoin de changements structurels. Il faut retourner à la Constitution. Il nous faut un genre de New Deal à la Roosevelt et une économie keynésienne. Nous avons besoin de quelque chose comme le retour à un point de référence, tel que l'administration de Roosevelt ou de Clinton.
Et ça, ça ne va pas marcher. Alors quand rien de tout cela ne marche, d'après le travail d'Elisabeth Kübler-Ross, on entre dans la dépression.
J'ai remarqué que beaucoup de gens sont déprimés. Beaucoup, particulièrement aux Etats-Unis, ne sont tout simplement pas heureux de ce qui se passe. C'est ce qui arrive aussi aux gens qui perdent un être cher : ils tombent dans la dépression après avoir été dans le déni, la colère, et les négociations. Et puis, finalement, ils parviennent à l'acceptation.
L'important ici est que la Terre est en train d'être détruite par l'intervention des hommes. Je veux dire, c'est tellement évident !
Et nous devons rechercher la vérité. Donc une partie de ce que j'ai fait a été de publier un livre intituléRe-Inheriting the Earth (Hériter de nouveau la Terre), pour éveiller à des solutions durables dont la plupart sont bien au-delà de la pensée conventionnelle.
C'est pourquoi je m’intéresse tant à la question de l'énergie libre et à certaines manières de purifier l'eau dont l'optique n'a encore jamais été reconnue.
Je m’intéresse beaucoup au phénomène de la conscience, comment des intentions humaines positives conjointes peuvent véritablement modifier le monde matériel. Ce sont des idées à présent démontrées par la physique quantique et le phénomène paranormal.
Alors, toute cette gamme de solutions pourrait – en principe – marcher, si seulement on parvenait à changer le système. La condition est de changer notre forme de gouvernement, notre conscience publique, et notre enseignement.
Voilà à quoi je me suis consacré ces dernières années. Mon dernier livre s'appelle The Energy Solution Revolution (La révolution de la solution-énergie) et repose sur mes 20 années d'expérience dans l’examen des premiers dispositifs liés à l'énergie libre. Par énergie libre j'entends... Energie Libre est parfois une drôle d'expression. On pourrait peut-être parler d’énergie-solution.
Ces énergies libres représentent un bond en avant révolutionnaire en termes d'innovation par rapport à ce que nous connaissons actuellement. Ça va bien plus loin que le solaire et l'éolien en termes d'énergies propres.
En fait... c’est une révolution analogue à celle de l’informatique. Qui aurait pu imaginer il y a seulement 20 ans que les ordinateurs et Internet existeraient ? Seul un petit nombre de gens l’avait pressenti.
Ce que je pressens, de concert avec beaucoup de collègues qu’on a fait taire, c'est que nous pouvons avoir une culture de l’énergie libre, ou de la solution-énergie dans le monde.
Par solution-énergie j'entends l'énergie du vide – l’énergie extraite du vide de l’espace – qui est bien connue des yogis. Tout endroit contient des quantités énormes d'énergie potentielle, pour autant que l'on y puise. Et il existe des moyens de le faire.
Certains de mes voyages dans le monde, le travail de mes collègues, et diverses organisations professionnelles ont démontré sans doute possible que ces formes d'énergie sont sans précédent. Elles existent. Les frères Wright ont volé avec, nous n'en faisons simplement pas usage.
La raison pour laquelle nous n’utilisons pas en fait ces sources d’énergie est qu'elles sont supprimées. Energiquement.
Les gens qui travaillent dessus sont menacés, assassinés. Et manipulés. Achetés. Dès que quelqu'un s'approche de la réalisation concrète, les gros bras entrent en scène, et cela se produit continuellement, continuellement.
Donc ça c'est un aspect essentiel de l'entraînement à la prise de conscience du grand public. C'est aussi une part de l'important travail qu'accomplit Projet Camelot en interviewant beaucoup de gens qui ont fait partie des initiés, et qui en font peut-être encore partie.
Je n'ai jamais fait partie du sérail, mais je sais parfaitement bien comment ça fonctionne, quelles sont leurs intentions et leurs motivations - qui vont totalement à l'encontre du développement, du déploiement potentiel de l'énergie libre.
Ce que nous savons tous aussi, et que beaucoup de gens ne comprennent pas vraiment, c'est : Eh ben, si c'était vrai on l'aurait déjà... Il suffirait d'aller au Brico acheter son petit kit d'alimentation à semi-conducteurs et puis on pourrait se déconnecter du réseau de distribution. « Tout est propre et tout le monde est content. »
Mais ça ne marche pas tout à fait comme ça. Développer cette énergie demande du temps et de l'argent. Donc il nous faut un programme Apollo pour les énergies nouvelles – les énergies nouvelles, c'est-à-dire l'énergie du vide, la fusion à froid, les technologies avancées en matière d'hydrogène et d'eau.
La liste de ces technologies est assez longue, et n'importe laquelle ferait l'affaire. Mais développer ces sources d'énergie va demander des efforts.
Je traite moins des ces questions techniques dans The Energy Solution Revolution, parce qu’Internet et la littérature générale sont bourrés d'informations sur les technologies elles-mêmes. Je me suis plutôt penché sur les questions politiques et sociales, et sur les questions d'éducation.
Vous savez, Comment se fait-il que des gens par ailleurs intelligents n'adhèrent pas à cette possibilité quand elle pourrait résoudre le problème de l'énergie ? Et, bien sûr, il y a différentes raisons à cela. De nombreuses études ont été faites là-dessus, c'est vraiment une question de science sociale, de savoir pourquoi il existe une telle résistance à ce changement.
Bertrand Russell a dit un jour : La résistance à une idée nouvelle croît au carré de son importance.
Si on parle de supplanter une industrie de l'énergie qui pèse 4 milliards de dollars et est hautement polluante, par une énergie propre qui est bon-marché et décentralisée, alors on parle d'un changement de paradigme, et les « Pouvoirs en Place » ne veulent pas que ça se produise.
(...)


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