samedi 6 août 2011

Il était une fois de l’autre côté du voile


Nous sommes nombreux à dire souvent que le monde est une illusion, que rien de ce que nous percevons comme la réalité n’existe vraiment. C’est dit depuis la nuit des temps à travers les enseignements spirituels de maintes cultures et voilà que c’est dit également depuis quelques dizaines d’années par ceux qui dans leur science sont au contact de l’infiniment petit, je veux parler du domaine de la physique quantique.
Oui mais voilà… comment comprendre ce que signifie pareille affirmation ? Comment renverser nos schémas de pensée pour ne serait-ce qu’admettre la possibilité que ce que nos cinq sens conscensuels nous disent est une totale illusion ? Comment comprendre que la chaise sur laquelle je suis assis n’existe pas ailleurs que dans l’illusion ? Et que moi-même je suis donc un acteur à part entière de quelque chose qui n’a pas de réalité tangible ? C’est une question extrêmement importante, parce que lorsqu’on devient capable d’en admettre le concept comme une réalité possible, on se place d’emblée dans un tout nouveau schéma de déconditionnement qui distille peu à peu en nous la compréhension de ce que signifie l’illusion, que la philosophie védique appelle Mâyâ, qui par nature est insaisissable dans un monde de dualité, et dont le voile reste à déchirer.
C’est par notre conscience que nous nous forgeons une idée de la réalité du monde. Chacun pourra admettre qu’il y a déjà pratiquement autant de variantes de la réalité que d’êtres humains. Au sein de ces variantes, il y a pourtant des facteurs communs que personne ne remet en question tant ils semblent une évidence. Comme par exemple le ciel étoilé que l’on observe la nuit, la matérialité de la chaise où l’on s’assoit ou la difficulté de traverser un mur sans y laisser quelques plumes. C’est quelque chose d’apparemment si tangible que remettre ces évidences en question relève pour la majorité d’un simple jeu de l’esprit, du maniement ludique de concepts distrayants mais insensés. C’est pourtant bien plus sérieux qu’il n’y paraît.
L’illumination par la contemplation n’étant pas la voie la plus accessible pour tous, l’une des autres voies possibles de la compréhension via le mental, passe par la science et plus particulièrement par ce que l’on appelle « l’holodynamique quantique ». Pas grand monde n’en a entendu parler et pourtant les précurseurs de cette théorie exerçaient à l’aube du vingtième siècle et même l’un d’eux, une femme, Clémence Royer, au dix-neuvième siècle. Certains placent d’ailleurs cette trublionne au même niveau que Tesla ou Einstein.


Globalement, en holodynamique, il s’agit d’expliquer que les quatre grandes forces qui meuvent l’univers et qui font consensus – la force électromagnétique, la force gravitationnelle, la force nucléaire faible et la force nucléaire forte – ne sont toutes que des descriptions partielles d’une seule et unique interaction qui est … l’eslasticité. Parler d’holodynamique quantique, c’est donc parler des elastons. Les elastons ce sont des sortes de bulles bien plus petites que l’atome, qui forment les atomes et la matière selon le niveau de pression créée par leurs propres ondulations. Là où la poussée de cette pression le permet se forment les atomes de matière qui s’assemblent pour apparaître sous les diverses formes que nous percevons dans notre réalité : un chat, une planète, une assiette, une molécule d’eau, etc.
Dans un univers de dualité, là où chaque chose émerge et se détermine par rapport à son contraire, les scientifiques observent donc ces points d’émergences qui peuvent apparaître ou disparaître à tout moment et en tout lieu, et les nomment des quantas d’espace-temps. Entre ces innombrables quantas existe un « vide » composé là encore d’élastons. Sans entrer dans les détails car c’est plutôt ardu, il y a des points dans l’espace-temps où les forces en jeu s’équilibrent et d’où se dégagent des ondes stationnaires appelées ondes scalaires. Ces ondes ont des propriétés dont l’ensemble pourrait faire l’objet d’un livre à part entière tant le sujet et ses implications sont vastes, ne serait-ce qu’à propos de leur interaction avec l’eau. Pour parenthèse, les mesures faites sur les sols, semblent démontrer que les fameux crops circles – du moins les vrais – sont réalisés à partir de l’émission d’ondes scalaires et sont toujours disposés sur une nappe d’eau souterraine. A rapprocher de ce que l’on sait sur les propriétés de l’eau (voir Masuro Emoto) et de sa capacité à enregistrer et à véhiculer les informations subtiles…
Pour en revenir à l’holodynamique quantique et à l’illusion, là où je voulais en venir, c’est que cette science nous explique comment les elastons font et défont la matière à travers un infini réseau de quantas d’espace-temps, tous émettant une multitude de fréquences vibratoires différentes qui sont l’énergie de transformation du tout, et à quel point les ondes scalaires ont la propriété d’interférer sur les forces poussant en opposition, qui en font finalement, du point de vue d’un observateur, des illusionnistes faisant et défaisant la matière en des jeux vibratoires complexes, mais parfaitement maîtrisables lorsqu’on a appris les lois de l’harmonie. Il existe donc bien une baguette magique qui transforme instantanément l’apparence des choses. Si tout a paru si constant et répétitif durant si longtemps, c’est que la matrice énergétique qui isolait la Terre a figé cette apparence. Elle est dissoute. Et la fluidité qui prévaut dans l’Univers nous revient.


Une petite parenthèse sur l’exemple des ‘vrais’ crops-circles est intéressante car l’examen des brins d’orge pliés (et non pas écrasés) montre parfois des insectes qui sont littéralement prisonniers de la matière même de l’orge. Comme si soudain tout est devenu mou, temps pendant lequel les insectes ont littéralement pénétré la matière, puis s’est à nouveau durci, rendant les malheureux captifs à jamais. Pour ceux qui connaissent un peu l’histoire et les travaux de Nikola Tesla, ce n’est pas sans rappeler l’expérience de Philadelphie, mais c’est un autre sujet.
Bref, ce qui nous importe dans l’immédiat, c’est que l’holodynamique quantique nous explique finalement que rien de ce que l’on croit tangible ne l’est. Tout est en mouvement, tout est élastique. Un moyen de se représenter l’univers, c’est d’imaginer une myriade infinie de bulles de savon en suspension et en mouvement, de tailles et de couleurs différentes, toutes en vibration sur des fréquences différentes, se formant, s’assemblant, se séparant ou éclatant en permanence, tout en s’équilibrant parfaitement les unes les autres. On peut encore élargir la vision en se représentant leurs ondulations vibratoires comme celles résultant d’une pluie infinie de cailloux de toutes tailles dans un lac paisible.
En passant, la poussée qu’exercent les microscopiques ou macroscopiques bulles de savon d’espace-temps semble une constante mathématique qui a pris le fameux nom de « constante de Plank », du nom du père fondateur de la physique quantique dont nous avons déjà parlé .
Les manifestations de l’univers sont donc fonction du jeu des forces en mouvement et de leurs divers points d’équilibre. Leur perception est fonction du niveau de conscience de l’observateur. La vibration, comme toujours, est la musique qui est jouée en tout point de l’univers et chacun la percevra en fonction de son propre diapason. D’un point de vue moins poétique, cette musique semble due à la pression ondulatoire permanente des elastons formant ce qu’on appelle communément « le vide » de l’espace. C’est un rayonnement lumineux découvert en 1964, se manifestant sur la très haute fréquence de 4GHz, qui a été appelé « bruit de fond de l’Univers » par ceux des scientifiques qui pensent que ce sont les résidus du big bang initial. Ils parlent encore de « rayonnement fossile ». On le voit, il n’y a donc pas consensus à ce sujet avec la vision qu’en a l’holodynamique quantique.


Au sein de cette musique céleste, notre conscience de la réalité naît donc de la fréquence vibratoire qui est la nôtre. Plus la fréquence est basse, plus elle limite notre champ de perception à une expérience dont on ne saisit plus qu’une infime partie. Plus notre fréquence vibratoire est haute, plus notre conscience s’élargit en même temps que notre perception au large champ d’expérience qui est véritablement le nôtre. Ce n’est pas qu’on modifie le monde visible, car en fait tout existe déjà en même temps, c’est juste qu’on se hisse à un niveau vibratoire qui nous permet d’en voir davantage sur ce qui existe, ce qui du coup dissout la vision que nous avions collectivement créée à partir de nos croyances. Le monde est moins lourd et basique mais bien plus subtile et créatif que nous nous pensions (voir expérience de Chladni évoquée dans La Clé du Présent).
C’est aussi ce qui fait qu’aujourd’hui les mondes se séparent. Non qu’il y ait une fatalité à cela, mais il est du choix d’un certain nombre de refuser -inconsciemment du point de vue de leur Moi – le changement vibratoire de notre planète. Ils demeurent donc pour le moment dans une réalité que nous avons tous connue et dans laquelle, pour eux, rien n’a vraiment changé jusque-là. Ils ne comprennent donc pas que d’autres, qui s’adaptent progressivement à cette hausse de la fréquence vibratoire ambiante, puissent parler d’un éveil de conscience et de grands bouleversements en cours. Pour eux, ça n’a pas de réalité qu’ils puissent percevoir, c’est donc du délire.
Il n’y a aucun jugement à porter à cela, mais le problème est qu’on ne peut demeurer éternellement sur le pont d’un navire qui coule et qu’à un moment, on coule avec. Un bon nombre pourtant fera le choix au dernier moment de ne pas sombrer et de s’ouvrir à la conscience que le bateau, dans l’autre réalité qui émerge de l’invisible, ne coule pas, mais qu’il s’allège en vibrant de toute sa coque de tout ce qui n’est plus en harmonie avec la basse vibration d’antan. Le monde se secoue de ses vieux oripeaux et de ses vieux démons, il ne meurt pas, il se transforme. Et tout le monde a le choix de décider de tout changer pour vivre cet avènement ou de préférer le naufrage en attendant d’illusoires chaloupes.


Le ciel étoilé qui embellit nos nuits n’est peut-être pas exactement ce qu’il paraît, mais une vision falsifiée ou tout au moins imparfaite de la réalité. La chaise sur laquelle on est assis pourra se disperser en une multitude d’elastons invisibles et nous ferons ce que nous voulons des murs et des murailles lorsque notre conscience sera à ce point libre de toute croyance et notre fréquence vibratoire suffisamment élevée pour nous affranchir de ces limitations. Cela peut paraître inimaginable. Et pourtant c’est là que réside la persistance de l’illusion qui nous entoure : dans la croyance que nous avons que cela est impossible. Le jour où plus rien en nous niera que nous pouvons déplacer des montagnes, nous déplacerons des montagnes.
Tel que, aujourd’hui, repousser une telle incroyance par le mental est quasi impossible, mais c’est sans compter sur le processus naturel discrètement en cours en chacune de nos cellules. Un processus qui change radicalement la donne en nous amenant tout naturellement au résultat inespéré pour peu qu’on l’accueille en nous en conscience et qu’on n’y voit pas un danger : l’élévation de notre fréquence vibratoire, le moteur de notre éveil de conscience.


Tout ce que nous avons à faire finalement est de prendre soin de nous, de nous ménager l’espace nécessaire où poser notre conscience et la laisser respirer la vie, loin des peurs et de l’agitation de ceux qui ne voient qu’une nef qui sombre. Nous n’avons qu’à inspirer et expirer au propre comme au figuré, ouvrir grand les bras à notre conscience dans les petites et les grandes choses de la vie, être vigilant sur qui nous sommes et ce que nous faisons, installer la paix et le juste en nous, autant que nous pouvons et sans se désespérer si notre chemin de vie nous y invite peu.
Il n’y a pas à s’inquiéter, chacun est très exactement là où il doit être en fonction de ce qu’il a choisi d’apprendre et de réaliser. Et même au sein d’une existence stressante, il est possible d’être vigilant sur soi et d’installer un lieu de paix intérieure où personne d’autre que soi n’accède. Ce lieu et cette vigilance suffiront. En cet état de l’illusion, le mérite du nomade sur le chemin est déjà grand. Et de l’autre côté du voile nous attend l’inespéré.

Fraternellement,

© Le Passeur – 3 Août 2011 – http://www.urantia-gaia.info

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