mercredi 3 août 2011

COLUCHE dénonce l'uniformité de la presse écrite !


Michel Gérard Joseph Colucci, né le 28 octobre 1944 dans le 14arrondissement de Paris et mort le 19 juin 1986 dans la commune d'Opio, est un humoriste et comédien français.

Fils de Honorio Colucci (originaire d'un petit village italien dans la région de FrosinoneCasalvieri) et de Simone Bouyer, il adopta le pseudonyme « Coluche » à l'âge de 26 ans, au tout début de sa carrière.

Revendiquant sa grossièreté mais selon lui-même « sans jamais tomber dans la vulgarité », l'humoriste a donné très rapidement par sa liberté d'expression un style nouveau et sarcastique dans le domaine du music-hall, en s’attaquant notamment aux tabous, puis aux valeurs morales et politiques de la société contemporaine.

Avant 1976, il occupe des rôles de second plan au cinéma avant de camper des personnages plus centraux puis de tenir le haut de l'affiche durant les années 1980, essentiellement pour des comédies. En parallèle dès 1974, il devient célèbre en parodiant un jeu télévisé : le Schmilblick. Il obtient un César du meilleur acteur en 1984 pour son rôle dramatique dans Tchao pantin.

Tour à tour provocateur ou agitateur par ses prises de positions sociales, il se présente à l'élection présidentielle de 1981 avant de se retirer.

Devenu très populaire et apprécié des médias, il fonde en 1985 l'association Les Restos du Cœur, relais d'aide aux plus pauvres, quelques mois avant de mourir dans un accident de moto.




Cette courte vidéo édifiante est un extrait d'une émission de la chaîne nationale française « Antenne 2 » (aujourd'hui rebaptisée « France2« ) où l'humoriste français Coluche explique et démontre que les médias véhiculent des mensonges, et ne sont plus un outil objectif disant la vérité aux citoyens.




“Une presse indépendante n’existe pas en Amérique - sauf peut-être dans de petites villes au fin fond de la campagne. Vous savez cela et je le sais aussi. Aucun de nous n’ose exprimer sa propre opinion, honnêtement. Oseriez-vous le faire, vous savez mieux que quiconque qu’elle ne serait jamais imprimée.
On me paie 150 dollars par semaine pour taire ma propre opinion et ne pas la publier dans les journaux pour lesquels j’écris. Vous aussi vous avez un salaire équivalent, et pour des services équivalents. Si je faisais en sorte qu’un seul numéro de mon journal exprime une opinion honnête, en moins de 24 heures je perdrais ma place. Comme Othello, l’homme qui serait assez fou pour écrire ce qu’il pense réellement se retrouverait aussitôt dans la rue, à chercher du travail.” 

John Swaiton, Ex-éditeur du New York Times

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