Lors d’un d’un forum à Washington, l’ancien président de la banque centrale américaine (Fed) Alan Greenspan a estimé que l’euro était « en train de se décomposer » et que cela expliquait les difficultés de l’économie américaine à retrouver du rythme.
Dans son discours, l’ancien patron de la Fed (de 1987 à 2006), qui en 2004, a confié à une source de LIESI qu’il fallait dégager tout le papier pour l’investir dans l’or, a commenté que « les banques européennes sont en difficulté car elles détiennent des titres de dette de pays comme la Grèce ».
« La raison pour laquelle nous sommes si lents [à croître aux Etats-Unis] est le niveau d’incertitude » provoqué par cette situation, a-t-il estimé.
La responsabilité des maux économiques actuels des Etats-Unis revient donc à l’Europe. On appréciera lorsqu’on sait qu’Alan Greenspan fut l’un des principaux instigateurs de la déréglementation financière aux Etats-Unis. En outre, n’importe quelle personne qui réfléchit a vite compris que les agences de notation sont aux ordres du cartel bancaire.
« L’agence, c’est comme un gouvernement international qui n’en a pas le nom mais qui en a les moyens, qui peut choisir de laisser aller une dette nationale sans intervenir parce que ça sert des intérêts particuliers qu’il favorise ou parce que ça lui permet de modeler un gouvernement comme il le souhaite. C’est surtout comme un gouvernement international qui n’aurait de comptes à rendre à personne. Assez inquiétant » (Source: Le Devoir). Cela ne rappelle t-il pas ce que disait un certain Papus…?
François Mitterrand avait compris bien tard que les Américains sont des ennemis de la France et de l’Europe. De Gaulle, lui aussi, l’avait appris à ses dépens, lorsque la CIA lui balança Mai 68 pour avoir contesté la suprématie du roi dollar. Et que dire de DSK aujourd’hui qui, lui aussi, voulait au nom du FMI, s’entendre avec Kadhafi pour mettre en place un dinar-or? Le « hasard » (comme s’il y en avait un) a voulu que DSK fut libéré le jour même où Tripoli tombait. Ce même jour, l’Amérique fut secouée par deux violents tremblements de terre…
Que dire encore de ces attaques financières menées contre les fleurons de l’industrie française par les fonds d’investissement américains qui rêvent de faire flamber le baromètre du chômage en Europe ? Les traders qui agissent pour des comptes numérotés ont des consignes bien précises aujourd’hui. Point commun entre ces traders et Greenspan : ce sont de simples employés d’un même boss.
En 2004, Alan Greenspan nous confie que le système bancaire qu’il gère est condamné à la banqueroute. Il conseille même à notre source de vendre son patrimoine immobilier et de quitter les Etats-Unis « dans quelques années », quand cela chauffera. Pendant ce temps, de 2003 à 2005, le même Alan Greenspan va pratiquer une politique de taux d’intérêt très bas… afin de créer les conditions de la crise des subprime. Cette bonne crise majeure annoncée par D. Rockefeller en 1994.
Alan Greenspan quitte des fonctions juste AVANT l’implosion de la bulle immobilière pour être remplacé par un drôle de personnage : Ben Bernanke. L’un et l’autre prêteront serment, non pas sur la Bible mais sur le Talmud.
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