lundi 11 juillet 2011

La puissance des émotions ou comment inverser la vapeur © Le Passeur


Par le Passeur.
Après avoir évoqué les découvertes Russes quant à l’influence des émotions humaines sur la Terre et le Soleil avec l’article sur Marina Popovitch, je crois pertinent d’en remettre une couche des plus édifiantes en retraçant les découvertes fondamentales qui ont été faites le siècle dernier par les physiciens, et qui disent exactement la même chose à travers d’autres approches et d’autres expériences. Ce, depuis la naissance de la physique quantique, que l’on peut attribuer en Décembre 1900 au physicien allemand Max Plank.
Ainsi pour commencer, si l’on s’attarde sur l’année 1909 pour être précis, Thomas Young, dont Einstein poursuivra les avancées jusqu’au prix Nobel, réalisa une expérience qui bouleversa la conception que nous avons de la réalité perçue, la célèbre expérience dite de la double fente.

L'énigme de la dualité du photon
Pour faire simple, elle consistait à émettre un faisceau lumineux contre un écran à travers une paroi percée de deux fentes parallèles. Logiquement on aurait du voir deux bandes lumineuses à peine floues. Mais au lieu de cela on a vu une figure d’interférences composée de bandes lumineuses et sombres en alternance (les franges de l’illustration ci-contre). Ce qui a prouvé la petite idée géniale qu’avait en tête notre ami Young selon laquelle la lumière était de nature ondulatoire.
Seulement, lorsqu’en 1961 on a poussé l’expérience en projetant la lumière photon par photon, donc particule par particule (le photon étant une particule quantique), on a découvert qu’on avait toujours le même résultat de nature ondulatoire à l’arrivée ! Autrement dit, le photon ne passait pas par une seule fente, mais par les deux à la fois ! Ce qui a conduit à conclure que la lumière se comporte à la fois comme une onde et comme une particule, mais qui a aussi posé de sérieuses questions sur le pourquoi et surtout le comment.

Source à photon unique
Le sujet étant captivant, on a alors voulu tracer le photon pour voir comment ce petit malin faisait pour se comporter comme une onde et passer par deux trajectoires à la fois. Et c’est là qu’on a découvert que la simple présence de l’observateur changeait le résultat de l’expérience, puisqu’à partir du moment où il était observé, le photon se comportait à nouveau comme une simple particule. Il ne passait donc que par une fente et à l’arrivée on n’avait plus sur l’écran une figure d’interférences… L’attention de l’observateur avait tout simplement modifié le comportement du photon jusqu’à lui faire oublier son comportement ondulatoire ! L’énigme reste entière aujourd’hui.
Comme on l’a déjà vu dans Le Temps Fractal , cette même expérience fut reprise en 1998 par des scientifiques de l’Institut Wiezmann en Israël, qui non seulement la confirmèrent, mais découvrirent aussi que « plus l’intensité d’observation est grande, plus l’influence de l’observateur sur ce qui se produit est importante ».
En 1957, le physicien et mathématicien Hugh Everett III de l’Université américaine de Princeton a conçu pour sa part une théorie des « mondes multiples » sur la base de ses travaux, selon laquelle l’attention focalisée de notre conscience crée la réalité, en ceci que l’on peut littéralement « sauter » d’une réalité à l’autre en créant un pont quantique entre possibilités existant simultanément. (Voir aussi sur le sujet La Nouvelle Ligne du Temps).
La physique a donc établi depuis un demi-siècle déjà qu’un être humain pouvait juste par son attention influencer de manière extraordinaire la réalité jusqu’à en modifier sa nature. Et certains physiciens estiment à présent que les réalités sont multiples et représentent – simultanément – des mondes potentiels qu’il semble possible de choisir en conscience.
Ces découvertes auraient du renverser bien des croyances et auraient pu conduire depuis longtemps déjà à une prise de conscience révolutionnaire quant à la manière dont se développait notre perception de la réalité, ainsi que de nos comportements. On peut imaginer que sur la foi des dogmes établis, certains n’avaient pas intérêt à ce que l’on vulgarise et médiatise trop la chose. Et le fait est qu’hormis les concernés et tous ceux qui de près ou de loin s’intéressent à l’Univers qui nous héberge, le grand public n’a jamais eu vent des implications de telles découvertes.

Champ géomagnétique le 11 septembre 2001
Un autre fait des plus intéressants n’a pas été porté à la connaissance du public. Il y a dix ans, deux satellites géostationnaires de météorologie ont détecté une hausse subite et nette de la force du champ magnétique terrestre. Les maximas de ces pics ont été enregistrés le 11 septembre 2001, juste 15 minutes après l’impact du premier avion sur le World Trade Center et 15 minutes après l’impact du second avion. Des études menées quelques temps après par des chercheurs de l’Université de Princeton et de l’Institut HearthMath, ont confirmé que ce n’était pas une coïncidence. Ils ont alors étudié des enregistrements plus anciens et ont découvert que des maximas similaires avaient été captés lors d’évènements ayant suscité un afflux émotionnel d’ordre planétaire. Comme par exemple la mort de la princesse Diana.
Par ailleurs, les chercheurs de l’Institut HearthMath se sont également intéressés aux enregistrements ce jour-là des générateurs de nombres aléatoires et ont observé un pic important ayant débuté 4 à 5 heures avant l’impact du premier avion (voir ci-contre). Ce qui peut laisser supposer l’influence d’une intuition mondiale collective de l’évènement qui allait survenir.
Selon les chercheurs, il semble que le grand responsable de ces influences du champ magnétique terrestre est… le cœur. C’est en effet lui qui génère le plus fort champ magnétique du corps humain (5.000 fois plus intense que celui émis par le cerveau). Faute d’un équipement adéquat, on a pu mesurer ce champ en forme d’anneau jusqu’à plusieurs mètres du corps, mais on suppose qu’il atteigne plusieurs kilomètres. Hors, on y revient, le champ magnétique du cœur répond aux stimulis de nos émotions et à notre état d’esprit général.
Une information à rapprocher des déclarations de Marina Popovitch à propos des réactions de la Terre aux émotions humaines.
Toutes ces recherches en sont encore à leurs balbutiements, y compris la physique quantique malgré un siècle déjà d’avancées considérables. Mais pour qui se désolait jusque-là de n’être qu’impuissance face aux forces en jeu sur notre Terre, les perspectives qu’ouvrent ensemble ces découvertes sont vertigineuses. Elles rejoignent pourtant ce qui est enseigné depuis des millénaires par différentes cultures, mais qui a été soigneusement occulté sur l’ensemble de la planète et plus particulièrement dans le monde occidental moderne.
C’est pourtant là en Occident, au sein de cette obscurité, que des scientifiques ont à nouveau éclairé la chandelle. Qui mieux qu’eux auraient pu le faire dans un monde éminemment mental soumis à la religion de la science ? La technologie sans conscience mise en coupe par les lobbies financiers, l’absence de dimension spirituelle savamment créée et entretenue par les rouages de nos sociétés, ainsi que la soumission à l’ordre inique établi, nous a plongé dans l’abîme.
Ayons bien plus que l’espoir. Puisque nous en avons la force créatrice, ayons ensemble la volonté que cette chandelle deviendra un feu de joie qui en allumera bien d’autres et qu’ainsi chacun saura enfin quel est son véritable pouvoir sur la réalité du monde.
Un grand nombre d’esprits unis et aimants, focalisés sur l’avènement d’une nouvelle réalité représente une force invincible. Exactement la même force implacable qui est celle de la lumière dissipant l’obscurité d’une caverne. C’est ainsi, sans rancœur ni violence, unis en nombre dans une détermination collective et joyeuse que le monde sortira bientôt de lui-même de sa nuit noire. Dans cette histoire, la Terre est notre alliée, ne l’oublions pas.

Fraternellement,

© Le Passeur – 11 Juillet 2011 – http://www.urantia-gaia.info > Cet article est autorisé à la copie à la seule condition de respecter l’intégralité du texte et de citer la source.

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